Dans l’amphi principal de Centrale Lyon, les étudiants s’installent peu à peu. Sur le mur, un écran géant retranscrit en direct chaque mot du professeur. Pas de micro-casque sophistiqué ni de traducteur caché : c’est un système de reconnaissance vocale temps réel, développé en partenariat avec l’école elle-même, qui alimente le sous-titrage automatique.
Quand la technologie devient vecteur d’inclusion
Ce dispositif, testé depuis janvier 2024, ne vise pas seulement les étudiants sourds ou malentendants. « Beaucoup d’élèves étrangers profitent aussi de ces sous-titres, notamment ceux dont le français n’est pas la langue maternelle », explique Sophie Martin, responsable du projet.
En quelques mois, l’usage s’est banalisé : les étudiants prennent des notes directement depuis la transcription sauvegardée, et certains professeurs y voient une façon de rendre leurs cours plus clairs.
De l’aménagement au levier pédagogique
Le projet est né d’une contrainte : l’accueil d’un étudiant atteint de surdité profonde. Plutôt que de se contenter d’un interprète LSF ponctuel, l’école a voulu une solution durable et collective.
Résultat : un système qui, en s’adaptant au handicap d’un seul, bénéficie désormais à plusieurs centaines d’élèves. « C’est exactement l’esprit de l’accessibilité : ce qui est pensé pour une minorité profite à tous », souligne le directeur adjoint.


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Un symbole d’une évolution plus large
Centrale Lyon n’est pas la seule. D’autres écoles expérimentent des laboratoires ergonomiques adaptés aux fauteuils roulants, des maquettes 3D tactiles pour les étudiants malvoyants, ou encore des logiciels de simulation optimisés pour les troubles DYS. Mais le cas du sous-titrage temps réel illustre bien un changement de culture : l’accessibilité n’est plus vécue comme une contrainte, mais comme un moteur d’innovation pédagogique.



